Comment mettre en place une alerte efficace en cas de croquettes réellement toxiques ?

Comme vous le savez, certains groupes Facebook (surtout des groupes Facebook privés) sont spécialisés dans le lancement d’alertes sur des croquettes toxiques qui ne sont jamais démontrées ou confirmées. A force de rendre systématique de fausses alertes aux croquettes toxiques qui s’accompagnent en plus de lancement de cagnottes, pour des analyses qui ne seront jamais réalisées, ces groupes perdent régulièrement de la crédibilité.

Les membres objectifs ne reviennent plus sur le groupe.

Comment faire en cas de croquettes réellement toxiques ?

Contrairement à ce qui indiqué à notre propos, nos sites ne sont pas réalisés pour “noyer” des alertes aux croquettes toxiques. Au contraire, nous avons mis en place un réseau de sites et de contenus pour collecter les témoignages en cas d’alerte aux croquettes toxiques fondées et vérifiées.

Une fois que ces contaminations réelles sont avérées, nous pourrons le relayer sur l’ensemble de nos sites, mais toujours dans un but d’information objective. Le but de nos sites n’est pas de se spécialiser dans les propos diffamatoires ni les messages de dénigrement.

C’est aussi pour cette raison que nous ne rejoignons pas les groupes Facebook privés qui annoncent ouvertement leur volonté de diffamer à l’abri de toute poursuite judiciaire.

Quelle différence entre contamination généralisée et intolérance alimentaire ?

Les cas de maladies, pour les animaux, sont très nombreux. Il est donc logique, avec des millions d’animaux en France, de trouver des témoignages sincères de personnes qui annoncent des maladies de leurs animaux. Ces problèmes peuvent arriver en même temps qu’une marque de croquettes change de composition ou de packaging, mais pour autant, il n’est pas possible d’établir un lien de causalité.

Chaque témoignage d’animal malade correspondra à la consommation de certaines marques de croquettes. Sur un plan statistique, il est possible que les marques les plus vendues soient celles qui enregistrent le nombre le plus important de témoignages. Alors faut-il en conclure que ces croquettes sont toxiques ?

50 animaux malades : peut-on parler de contamination généralisée ?

Sur plusieurs millions d’animaux, peut-on affirmer que 50 témoignages d’animaux malades peuvent constituer la preuve d’une contamination ?

C’est à ce moment précis qu’on peut reconnaître de véritables lanceurs d’alertes en Petfood, qui vérifient leurs sources, et prennent soin de bien démontrer les liens entre les maladies et des marques de croquettes, avec des attestations de professionnels du corps médical.

Un vrai lanceur d’alertes n’est pas un agitateur. Un vrai lanceur d’alerte ne compare pas un commerçant ou une entreprise à un empoisonneur sans avancer de preuves.

Des témoignages “spontanés” suite à un message sur Facebook ?

Effectivement, il est logique d’observer un “pic” de témoignages d’animaux malades quelques jours après une annonce sur Facebook. La raison est très simple : l’annonce Facebook en question envoyé à quelques centaines de membres s’accompagnait de fortes “recommandations” de rédiger un témoignage.

Nous avons pu vérifier, avec le lancement récent de plusieurs alertes aux croquettes toxiques Acana et Orijen, qu’il n’existait pas d’augmentation notables des requêtes sur Google sur ces deux noms de marques de croquettes. S’il y a avait eu une apparition soudaine de nombreux cas de contamination, on aurait constaté une augmentation des recherches des internautes sur ces deux marques.

Un chantage au signalement pour les croquettes Acana et Orijen

De plus, nous avons pu constater que sur certains groupes Facebook, les membres inquiets de ces alertes aux croquettes “toxiques” Acana et Orijen sont obligés d’apporter la preuve d’un signalement aux autorités s’ils veulent avoir une réponse à la question posée.

Autrement dit, les personnes qui ont vu ces messages inquiétants, expliquant que peut-être, leur animal allait mourir du fait de croquettes Acana et Orijen “toxiques”, ne pourront pas savoir ce dont il s’agit, ne pourront pas avoir de réponse à leurs craintes à moins de faire un signalement, alors qu’en réalité, ils n’avaient aucun motif de le faire.

A qui profitent ces signalements abusifs ?

Il serait intéressant de voir quelles sont les marques de croquettes “recommandées” par les mêmes personnes qui lancent des alertes aux croquettes toxiques Acana et Orijen. Car de façon légitime, les propriétaires abusés par de fausses alertes aux croquettes toxiques demandent des conseils, tout simplement pour ne pas rendre leur animal malade.

Et nous avons bien souvent la même personne qui “dénonce” des croquettes toxiques tout en faisant la publicité de marques partenaires.

Il est probable que la DGCCRF se saisisse effectivement de cette affaire, mais cette fois pour vérifier s’il n’existe pas de doute sur des actes possibles de concurrence déloyale.

 

Pourquoi nous n’avons pas déposé la marque verbale Petfood-Score ?

Pour les personnes de passage sur le site, nous répondons à une question qui revient souvent dans vos emails, relatifs à l’utilisation de notre concept du Petfood-Score Pacta ® pour dénigrer des marques ou au contraire recommander des marques de croquettes et de pâtées.

Notre Petfood-score n’attribue pas de notes !

Certains nous demanderont à quoi sert un Petfood Score s’il ne permet pas d’attribuer une note globale à une marque de croquettes ou de pâtées pour chiens et chats.

Il est vrai qu’à l’origine, en 2015, lorsque nous avons commencé nos premières missions de conseil en stratégie dans le domaine de la nutrition et du Petfood, nous avons mis en place une veille dans plusieurs pays pour observer les évolutions du marché du Petfood. A cette époque, il existait peu d’informations disponibles pour le consommateurs, sauf aux Etats-Unis, où nous avions identifié une communauté assez active sur le thème des croquettes toxiques.

Effectivement, nous savons que l’alimentation industrielle pose certains problèmes dans notre propre alimentation, et en toute logique, on peut déduire que c’est aussi le cas dans le Petfood (la nutrition animale).

Le premier Petfood-score était une application

Ce qui était indiqué sur ces sites américains, qui proposaient parfois plusieurs dizaines de critères d’évaluation, c’est de dire si une croquette était “bonne” ou “mauvaise”. Mais en fait, il est difficile de faire une généralisation pour tous les animaux.

Ces observations se sont basées sur l’état des connaissances en nutrition à l’époque (cela faisait plus de 20 ans), et surtout, aux méthodes de fabrication des croquettes également à cette époque.

Le sujet des glucides était bien-sûr abordé, et peut de temps après, un premier groupe Facebook a commencé à évoquer les risques possibles de l’utilisation des croquettes dans l’industrie animale. Il s’agissait aussi d’une association. Puis une personne a commenté une des publications de ce groupe pour dire qu’il s’intéressait au sujet, puis ensuite  créé son propre groupe, avec un copier-coller de leur concept.

Le Petfood-Score et les glucides

En 2019, nous avons une nouvelle fois présenté le concept du Petfood-Score, non pas pour attribuer des notes à des marques de croquettes, mais pour expliquer comment les consommateurs devaient rester méfiants avec la diffusion de tableaux de classement de croquettes et de pâtées indiquant un classement par taux de sucre. Et pour le consommateur, le sucre, c’est du sucre blanc.

Il faut bien comprendre que le critère de classement de ces croquettes, ce n’est pas le pourcentage de sucre, mais le résultat de l’extractif non azoté (ou extrait non azoté). Et ce n’est pas la même chose. D’ailleurs, cette formule de l’ENA, appelée aussi formule des glucides déduits, est connue pour cumuler de nombreuses imprécisions. Elle n’a qu’une valeur indicative, et elle est utilisée pour d’autres calculs et ratios.

En définitive, les consommateurs sont trompés par ces tableaux comparatifs, car le calcul réel de ce classement n’est pas un dosage en laboratoire. C’est une simple estimation, ce qui rend inutile et inexploitable tout classement fiable.

En 2023, le Petfood-score Pacta ® a encore été détourné cette fois pour lancer de nouvelles alertes aux croquettes toxiques, cette fois pour les croquettes Orijen et Acana, alors qu’elles sont encore “recommandées” sur certains tableaux. Et par la même occasion, nous avons subit encore de nouvelles attaques.

Au sujet de la marque verbale Petfood Score

Nous avons donc, pour protéger nos actifs, affecté le Petfood Score à des noms de domaines dédiés, pour le cas ou certains iraient évoquer qu’ils seraient l’inventeur du concept. Nous avons toujours pas déposé la marque verbale à l’INPI, ce n’était pas nécessaire car nous avons depuis bien longtemps utilisé le concept et de façon publique.

Il y a effectivement des personnes qui essayent de l’utiliser avec une marque Figurative, mais elle ne protégerait en principe que le logo (et pas le nom), qui en plus, ressemble fortement au Nutri Score. De plus, tous les logos publiés avec quelques variantes de la marque figurative déposée ne bénéficient d’absolument aucune protection, tous les logos doivent être 100 % identiques au dépôt.

Rappelons que notre Petfood Score ne propose aucun classement A, B, C, D, ou E.

D’ailleurs, vous remarquerez que certains prétendent que le Petfood-Score est équivalent au Nutri-Score, ce qui est faux bien sûr. Car le Nutri-Score correspond à des critères reconnus, même si les industriels arrivent à détourner le concept.

L’enregistrement de ces noms de domaines pour le Petfood-Score, mais surtout leur exploitation, permettra au public de faire la part des choses entre notre Petfood Score, associé aux marques Sos Petfood ®, Petfood Advisor ®, Petfood Alert ® mais aussi le Vigiscore ®.

Pour en revenir au dépôt de la marque verbale Petfood Score, c’était inutile car l’expression utilise des termes beaucoup trop génériques. Nous avons assez d’antériorité pour démontrer que nous avons bien été les premiers à présenter et utiliser le concept.

Enfin, rappelons que nous souhaitons proposer des solutions informatiques d’aide à la décision pour les consommateurs en Petfood, et que nous proposons aux consommateurs d’apporter leurs propres commentaires. Si par exemple certains disposent d’éléments fiables, démontrant un lien entre les Croquettes Acana et Orijen, il peuvent le faire de façon publique sur une de nos chaîne Youtube.

Contrairement à ce qui est affirmé par ailleurs, nous ne sommes pas là pour “étouffer un scandale sanitaire international”, mais au contraire mettre en valeur des alertes réelles et fondées.